« Dans le premier degré, on se donne du temps, de l’espace et on prend soin de soi […].
Loin d’ignorer sa souffrance, on la rencontre, on la reconnaît et on en prend soin. On écoute ce qui est blessé en soi. On ne porte pas de jugement, en termes de bien ou de mal. On s’ouvre à celui qui, à l’intérieur de son être, est triste, malheureux, peiné. On lui donne l’amour-compassion, l’amour-tendresse et la compréhension nécessaire à sa transformation et à sa guérison. On revient à soi, dans sa condition présente, sans se fuir, sans s’ignorer. Toucher ainsi en profondeur celui que l’on est dans l’instant revient à toucher son passé de souffrance et à libérer toutes les mémoires ainsi que les conditionnements les plus profonds. Cela transformera non seulement le passé et le présent, mais sera les causes d’un épanouissement futur…
Le Reiki demande de reconnaître sa souffrance, de la voir sagement, dans le silence, sans condamnation, jusqu’au point de l’accueillir.
On devrait continuellement privilégier le soin par les mains. Ce travail s’effectue donc au niveau de son corps, la dimension matérielle de l’être. Certains ont du mal d’ailleurs à accepter leur condition physique.
La pratique sur soi-même permet de mieux s’accueillir, se respecter et de développer davantage de reconnaissance et d’acceptation envers son aspect corporel […] »
Patrice Gros – http://www.reikido-france.com/