Petite conversation entre André Baechler et une autre praticienne qui fait écho à des choses entendues lors de mes formations 😉
André Baechler :
“J’ai terminé hier un stage Reiki de deuxième degré, avec une majorité de personnes ayant effectué leur premier degré auprès d’autres enseignants. Lors de ces stages ou partages, je suis toujours surpris de voir comme la peur est parfois inculquée à la base de certains enseignements Reiki : contraintes, obligations, rigidités dans la manière de pratiquer, … Ainsi la personne a peur de ne pas pratiquer juste, de ne pas pratiquer suffisamment régulièrement, ou encore la peur de perdre le Reiki si elle ne l’utilise pas quotidiennement.
Alors je passe souvent beaucoup de temps à dédramatiser le Reiki, à tenter de lui donner plus de simplicité, plus de légèreté. Le Reiki n’est pas une religion, il est sans obligation, il est juste à intégrer dans notre quotidien, selon la place que nous souhaitons lui accorder.
Le Reiki est une initiation au bonheur et non un engagement à la contrainte 😉
Marlyse :
“Bonjour André,
Je suis aussi surprise que de telles craintes soient inculquées.
Je crois, que pour beaucoup de monde, il est difficile de croire à l’efficacité des choses quand elles sont simples.
C’est peut-être très occidental de chercher midi à quatorze heure 😉
De se méfier quand ce n’est pas compliqué. “
André Baechler :
“Oui, sans doute cette complication est-elle bien occidentale 🙂
Elle fait partie d’une culture où tout ce qui est performant doit forcément être compliqué.
Voilà une croyance bien implantée, à laquelle je n’adhère bien évidemment pas du tout 😉
Les cas évoqués plus haut représentent bien entendu une minorité et quand je dis que la peur est inculquée, je devrais plutôt dire qu’elle est nourrie par de nombreuses croyances ou rigidités qui font que la personne se force avec gravité à une pratique stricte qui n’amène souvent guère de plaisir.
Ces situations finissent presque systématiquement par un abandon du Reiki, par peur de faire faux ou de ne pas être à la hauteur d’une pratique inaccessible.
Et c’est dans ce sens que j’essaie au quotidien de dédramatiser le Reiki. “
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